Le 20 doit continuer jusqu'à Collex-Bossy!

Pourquoi tout le monde sera gagnant le jour où la ligne 20 du bus Tpg est prolongée jusqu'à Collex-Bossy




Destination principale: centre de Genève

Collex-Bossy est une commune satellite de Genève. La part du lion de ses habitantes travaillent ou étudient à Genève. La destination finale pour la plupart d’entre nous n’est pas Genthod ou Chavannes, ni même Cornavin — c’est le centre-ville avant tout, mais aussi Nations/Sécheron et CO Colombières. 

C'est là où se dirige le flux principal des voyageuses.

Situation actuelle

Nous avons déjà la "moitié" de l'excellente ligne 20 qui prend sa source au centre-ville, mais qui s'interrompt brusquement à Valavran-Chânats, ce "nouveau Colovrex" au milieu de nulle part loin de tout et de toutes, dans une zone déserte entre une déchetterie et quelques immeubles isolés de Bellevue.

Même avec sa "moitié" actuelle, le 20 est toujours préféré au train:

Nous aimons bien le 20 et le préférons chaque fois malgré une présence d'une connexion avec le train et malgré le fait que l'algorythme de l'application Tpg défavorise apparemment l'option du 20 en cachant souvent cette connexion même si elle existe.

Deux questions aux Tpg:

  1. Pourquoi relier le cœur de Genève avec un endroit déserte comme une déchetterie? Qui à la sortie du Théâtre se rendra aux Chânats (et vice versa)? Pourquoi le principe urbain de connecter des zones habitées n'est-il pas appliqué?  
  2. Pourquoi faire venir le 20 à Bellevue qui a déjà le train? Pourquoi faire du 20 un doublon presque parfait du Léman Express avec un itinéraire presque identique: Bellevue - Sécheron/Nations - Cornavin?

Train... mais à quel prix? 

Le Léman Express est un service sympathique, mais éloigné de Collex-Bossy. Une belle histoire, mais pas la nôtre.

Mettre le train au centre de la réflexion pour des raisons idéologiques ("c'est bien parce que c'est le train") est inacceptable: le confort et les intérêts des gens doivent toujours primer sur tout axiome théorique, politique ou idéologique.

Et quid de l'effet vert et l'effet économique du train?
S'il y a un seul 20 à Collex-Bossy, c'est juste un seul bus, comme le bon vieux Z. Mais avec les lignes régulières de 52 et 55  (dont le but initial était de nous rapprocher du train) les Tpg emploient plus de ressources (et émettent plus de CO2) qu'une seule ligne moins fréquente, mais directe. 
Au lieu d’aller directement (avec un minimum de temps et pollution) au centre-ville de Genève, nous devons, par exemple, prendre le 55 qui nous conduit dans le sens opposé (Versoix) pour y attendre le train et pour ensuite encore attendre et changer à Cornavin. D’accord, nous aurons fait 8 «minutes écologiques» dans le train, mais si l’on compte le coût et la pollution des bus réguliers, est-ce qu’on est gagnant ou perdant en fin de l’exercice écologique?..

Entraide. Par force.

Les correspondances à Valavran ou aux Chânats entre le 20 et le 52 sont souvent longues. Parfois on rate son bus. Nous nous mobilisons pour s’entraider lorsque nos enfants et nos proches sont bloquées à Valavran/Chânats, dans cet endroit éloigné et peu accueillant. Si quelqu’un peut vite venir chercher les siennes en voiture, elle regarde toujours s’il n’y a pas d’autres malheureuses à l’arrêt de Valavran/Chânats qu’elle peut prendre dans sa voiture.

Nous appelons ça "venir chercher à la déchetterie". Et nous trouvons ça ridicule et extrêmement inefficace.

Correspondances innombrables

Le temps du trajet est important, mais pas seulement. Ce qui compte aussi, c’est le confort du trajet. L'ancien Z Bossy-Cornavin signifiait — et le 20 prolongé devra signifier aussi — 25 minutes de lecture, de révision de cours, de calme, de qualité de vie. Aujourd’hui, on ne lit plus, on ne révise plus, on change tout le temps, on fait la sauterelle, on s'énerve, on consulte sans arrêt son application Tpg de peur de rater la correspondance suivante. Plus d’une heure par jour est biffée de nos vies à cause de ces correspondances innombrables.

Et avec le train peu fiable et capricieux, toute la "chaîne des correspondances" tombe facilement à l'eau.

Dépendance absolue du natel

Sans un natel la mission devient impossible. À chaque instant, il faut obligatoirement consulter l’application mobile Tpg, parce que les combinaisons des moyens de transport sont multiples et compliquées.

Tuileries+52? Ou Versoix+55? Ou la déchetterie+20? — l'itinéraire est une équation à plusieurs variables.

Tant d’acrobaties pour faire 9 kilomètres!

Batterie à plat? — Reste chez toi. Personne âgée avec un natel aux boutons? — Reste chez toi. Touriste étrangère sans itinérance en Suisse? — Reste chez toi. Crédit 4G épuisé?.. Vous avez tout compris.

Objectif

Dans n'importe quelle ville du monde, l’objectif ultime de la mobilité urbaine est de

  1. emmener la passagère du Point A au Point B,
  2. en un minimum de temps,
  3. sur une trajectoire la plus directe qui coïncide avec le flux principal des déplacements des clientes,
  4. sans correspondances,
  5. en toute sécurité et fluidité.

Proposition afin d'atteindre l'objectif

La solution qui répond parfaitement aux critères ci-dessus est la connexion directe de Bossy avec le centre-ville (Place de Neuve) par le bus 20 déjà existant.  On serait ainsi gagnant sur tous les plans:



Situation actuelle:

  • 20 privilégié coûte que coûte, car il va au centre-ville
  • Léman Express est toujours un second choix, derrière le 20
  • 55 inutile pour Collésiennes et Bossiotes si ce n'est la navette des élèves du CO Colombières

Proposition:

  • 20 prolongé pour faire Bossy - Place de Neuve,
  • 52 supprimé comme inutile → ressources importantes libérées
  • 55 réduit en bus scolaire pour le CO Colombières 4 fois par jour (comme c'était très bien avant) → ressources importantes libérées

Trajectoire directe... ❌ Non: en zigzag, distance plus longue ✅ Oui: trajectoire directe, plus courte
… coïncidant avec le flux principal des clientes,.. ❌ Non: aucune des destinations finales des clientes n’est desservie directement. Aujourd'hui sont proposés Genthod-le-Haut et Chavannes-des-Bois. ✅ Oui: Bastions, Vielle Ville, quartier des banques, quartier onusien, Nations (avec C. Sismondi), Bel-Air, Cornavin — toutes les destinations principales des habitantes de la commune avec une seule ligne directe!
... en toute sécurité,.. ❌ Non avec le terminus de Valavran/Chânats au milieu de nulle part. ✅ Oui. Parfaite sécurité du Point A au Point B!
… confort,.. ❌ Non: sauterelle avec 1-2 correspondances, course. ✅ Oui: lecture, repos et qualité de vie sans correspondances
… tranquillité,..  ❌ Non! Natel en main tout le temps, stress. ✅ Oui. Un seul horaire imprimé et mémorisé
… et fluidité.  ❌ Non. Attentes aux arrêts de correspondance, risque de retards cumulés.  ✅ Oui. Une fois montée dans le 20, on est "déjà arrivée": pas de risque de rater sa correspondance, on est sûre d’arriver à temps.
Ressources Tpg  ❌ Des ressources importantes (personnel, véhicules) sont exigées. ✅ De grandes économies! Une seule ligne 20. D'importantes ressources sont libérées pour être employées ailleurs.
Impact sur l’environnement ❌ Beaucoup de bus navettes + itinéraires en zigzag anéantissent l’effet bénéfique du train. ✅ Un seul bus en ligne directe = moins d’émissions, évidemment!
Elèves Colombières (d’attribution) ✅ Les élèves prennent le 55 régulier ✅ Les élèves prennent le bus scolaire
Elèves Collège Sismondi (d’attribution) ❌ Perdantes: les élèves doivent changer obligatoirement avec tous les inconvénients ✅ Gagnantes: les élèves prennent le 20 direct qui les emmène aux Nations, sans correspondance


Visualisation de la solution proposée

Clickable ↓  

Schéma proposé

Le 20 doit continuer jusqu'à Collex-Bossy!


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